mercredi 6 mai 2009

Clé de Soldat.

Derriere les dunes du silence, les lépreux guettent une âme en peine
Ils ruinent les artères de la ville en décades,
Qui souffrent de leur plaies, qui rêves de leurs plaines,
Avec une dryade...

Les soldats dorment lentement, ils rêvent de leurs femmes
Qui les ont déjà fait cocus pour un autre homme
Ils crient dans leurs délices, ils savourent leurs montagnes
Ils s'échappent des brumes de l'orangée des sommes...

Sans courir, un soupir s'élève,
C'est celle qui aime, qui jouit
Elle laisse dans la nuit
Une douce sève.

Les étoiles s'affolent en la voyant ainsi
Elle semble drainée par un diable hautain
Qui étouffe de ses crocs les belles embellies
De son creux de la main.

Le feu crache plus loin, dans les pénombres ardentes
Une ruine de toi qui clamse dans l'estrose
Dans la rouge écarlate du sang de tes choses
La belle iridescente...

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Sommités éternelles, Dieux du bout des ailées, rêvez un peu de moi, et laissez le mal écarté d'une Autriche profonde, qui jure par les herbes folles et les briques rouges. Une campagne de paix, une guerre harmonieuse, des vertus épouvantaillées dans le marbre d'une crête de Chine. Les stèles funèbre de l'alcool reposent encore dans la mémoire d'un Dieu sourd, aveugle, muet, comme celui que l'on pille, comme ceux que l'on pardonne.

Les scarabées infestent une plaie purulente d'ivrogne décadent. Ruinez-vous d'unanime, détruisez vous les doigts, il est temps de souffrir pour revenir au moi, ce moi toi sacerdoce, qui engendre les fous.