jeudi 12 juin 2008

Alice Practices.

Esumodérément, dans les côtes d'une aube,
Fend le pistil souriant d'une robe légère,
Une osmose d'os grinçants dans le flanc d'un orbe
Orbital, qui rit de ton silence, frère !

Claquant la porte d'une réunion de fantômes
La maladie s'infecte dans le creux de tes reins
Mais toujours lentement reprend l'onde des faunes
Dansants autour de toi, de ton joli parfum.

Violence, démence, apaisant urinoir
Des effluves puantes, changées en un instant
De part tes cheveux longs, et ta bouche du soir

En myosotis bleu, comme le fond de ton âme,
Guérissant les malades qui geignent sans remord
Et crevant l'infection à la manière d'un sort.

mercredi 9 avril 2008

Orangeade - Poème inarticulé.

Du son orange sort des sonogrammes aphones et faux. Faunes et biquettes, ouvrent les frontières macabres d'une bulle esplanade, ex... ex... ex... ex... ex... ex... ex... ex... ex...? Ex ! Argh ! Humons un peu l'ardoise des mers d'algues odorantes du cours du temps éternel qui sépare et brise larmes, paissant dans une mer de plomb, étouffant les spasmes de vie qui éclatent dans le liquide prenant et asphyxiant de la vie. Ca pétarade dans le ventre des poissons ! Il ne faut pas être un singe pour singer le bonheur, mais il faut être sage pour savoir le prendre comme une fleur d'épine, délicatement, au risque de se blesser dans un coupe ventru.

Biscornu?

"Oh, un petit poème inarticulément
Qui flotte dans ta main, pour de vrai, tendrement.
Prends le un petit coup, et embrasse son nom
Car il ne reste plus que ça pour la saison."

Barathème.

mercredi 2 avril 2008

Transition.

Trop de sublimation tue la sublimation ! La poésie ne se fend pas d'être une simple contemplation du vide. Donc... Passage plein de découvertes lyriques, qui seront tôt ou tard source d'inspiration.

Autrement dit : lecture intensive (pour l'instant, Apollinaire).

Vièle a roue.

Pris dans la contemplation d'une goutte de whisky
Je noie mon cafard, faute de blatte
Mélancolique sans raison claire, je ris
De la béatitude qui me flatte.

Freud donnant le ton, je tape sur le comptoir
Boulevard éternel du "je sais pas c'que j'fous là"
Je pleure, ris, parle, il se fait tard
Mais qu'a-t-on a faire du temps qui n'est plus droit?

Sobriément bourré, l'alcool pleure son corps
Ma chérie, ne t'en fais pas, la vie me transperce
Mais je tiens droit dans les méandres violets

Des néons de la rue, il faut se sentir fort
Pour ne pas sangloter de temps à autres, laisse
La douleur te gagner, et l'euphorie monter.

lundi 10 mars 2008

Something About Us

Septentrion se lève dans les hommages amers
Qui roulent sur ta joue comme on berce la mer,
Océan de larmes et ruisselets de sang
Forment un exquis mélange et luisent obstinément.

Corrélations immenses, vertiges éphémères
Qui roulent sur ta joue comme on berce la mer,
Océan de larmes et ruisselets de sang,
Grillons infâmes hurlant dans les ressentiments.

Septentrion se lève dans les hommages amers,
Corrélations immenses, vertiges éphémères,
Grillons infâmes hurlants dans les ressentiments
Forment un exquis mélange et luisent obstinément.

Signes

Serpentants dans les éphémères
Stupidités du rien-à-faire.
Saccageant les si sensuelles
Suavités des hirondelles.

S’exhibant sans sollicitude
Sans siroter le sang du sud
S’enfiler cents sakés trop chauds.
Si seulement c’était pas sot.

Sexy syllabe seule et salée,
Sombre Scylla, signe cynique
Souffrant et sentant son silo

S’oxyder et s’essencifier.
Satan de satin cylindrique
Suis sans serrer ce doux stylo.

Tierce Cime.

La lune éclaire la montagne
De sa fesse cachée, contemple les sylphides
Ondulants comme des gitanes
Exaspérant l’obole d’une main lucide.

Un homme accroupit se repose
Dans la neige éternelle qui l’étreint dans l’aile
Givrée de mille feux qui osent
Disposer leur regard concupiscent sur elle.

Et moi ? Et toi ? Que viens-tu faire ?
Soumettre tes désirs au jugement des cimes ?
Ou dire tout bas que tu l’aimes ?

Non, non, ne pleure pas tant que le ciel sème
Ses flocons de bonheur infime
Qui irradient l’espace comme un vent de mer.

Madrigal : Vers Sots.

A l’ombre des cyprès, si près de son visage,
Lancinante musique aux arcades célestes
Ignorant le demain, loin des amères cages,
C’est inconscient que l’on se perd dans les ivresses
Et qu’horrifiés de joie, on pense à s’enlacer.

La gare aux gorilles

Sangria, cassis et coulisse de framboise,
Assis à notre table, une étrange ardoise
Toise de fond des mers oisives qui s’embrasent
Crépitent dans l’oubli des histoires qui rasent.

Carcan de fourrure, grosse de l’abîmé,
Cherchant sans fin une âme, juste pour l’animer.
Lavant l’espoir intense d’une brève escapade
Au fin fond du néant, aller en promenade.

Fuyons dans l’atmosphériculture, et rions
D’être ignares, ivres de bienfaisance
Quand à l’appel du soir, l’éthylomètre explose

Et laisse choir sur nous une pluie de bonbons
Joyeusement dispersés par les vents d’errance
Qui mènent les adultes dans les maisons closes.

Mon Dieu, je m’égare dans la gare aux gorilles !

Déjà la nuit s’avance, et de tes yeux moroses
Je perçois cette absence qui gère les nuisances
D’une brume insolente manœuvrant la raison.

Factices et amours, crachez votre amertose !
Humez-ce doux parfum, tendrement d’une science
Elaborant sans cesse à prendre pour des cons ;

L’allumeuse du soir paye son hymne de jade,
Lascive comme une chatte, pleine mascarade
Qui joue avec le feu des êtres en gelée
Par une ichtyographie digne des orchidées.

Un dernier couplet en rimes qui font « ase » ?
Ases habitant l’asile, assis ici, phase
Azurée de l’asthmatique asiatique, blase
L’assassin sifflant sur sa sotte cervoise.

Aphasie

Partie 1

Dans les brumes de la spacieuse Sparte se confondent les satyres qui festoient à tire larigot d’émeraudes chamboulés de lapis lazulis. D’où vient cette musique légère, pleuvant des étoiles illustres du ciel dans un spasme de chaos joyeux. Des cloches tintinabullent dans l’euphorie d’une orgie Dyonisiaque. La guitare flamboie de milliers d’accords d’hydre au miel. Les notes rincent les âmes, les font renaître dans une innocence certaine, éclatantes de pureté. On se sent mieux à éprouver les éprouvettes de l’existence.
Des chats sautent dans le vestibule de savon, gyrophares émaciés, colombes voletant, battant des plumes en rythme insolite, celui de l’escadron des martyrs du silence extatique, analyste idiot des rondes de nuit. Qui a dit que l’amour se trouvait dans la raison, les mots me portent de leur éperon fou, renversant la cadence de la logique purement formelle des Schopenhauers, maîtres de leurs sens ? Non. Laissons aller, laissons parler les mots avant nous, laissons les doigts écrire la suite de l’avenir, modernisant de sadisme électrique.
Paragraphe numéro 2, échappe a la raison, fuis, fuis dans les méandres de l’inconscient collectif Durkheimisant les misères du monde, épanouissant comme une fleur bleue, camélias et dames pipi. Brouhaha de haha, rires étincelants de félicité nouvelle. Rires, nourriture de l’esprit, joie d’une vie, étreinte d’une étournelle. Etourdi ? Hé ! Tourtereau. Et tourte aux rots. Orodiférant ? Faire en quoi ? En quoi vit « Hé » ? Visée vision. Manteau de vision. Visionnaire herboriste, Istambul, boule de flipper, peur de quoi ? Feu mon père qui n’êtes pas aux cieux, laissez mourir vos enfants, car c’est ce qu’ils ont de plus précieux. Dieu ? C’est qui lui ? Un blaireau sans doute. Dieu est mort car Dieu n’est pas. Dieu n’a pas d’yeux, c’est pour ça qu’il s’échappe sur l’île d’Yeu. Dieu et Dieu font quatre. Dieumain matin ça ira mieux…

Partie 2

Un jour après se fanent les désirs abscons. C’est toi le con, descendant de ton cheval blanc. Poule au pot, pas de pot. Au feu mon vieux chat, moustache de Moustaki, fard breton, bretonnisant les bretelles des poulets, rôtis dans les enfers du coccyx, thons d’amertume nageant dans l’atmosphère, ferme ta gueule, mon grand loup. Louvoyons nous çà, jeux de mots et jeux d’hémoglobine. Brèves de comptoir, comptes noirs du comte auguste qui conta à ses comtesses les comptes de ses calculs rénaux. Voulez-vous couchez avec moi ce soir ? Moi pas, c’est idiot de mourir d’exquises baffes, enceintes de crocodile, c’est classe ! Classe toi, hé ! Que crois-tu, turbine ? Que ton tutu tuerait ta télé ? Tollé ! En taule de tôle, tannant les talus tourbillonnant nonobstant les nonnes nyctalopes. Salopes ! Salam malecum et mâle écume. L.A. woman. Ecumant les calmants pour calamars. Marre, marrant, marais vous bien. Bien n’en cointreau mes amis mous, murgez-vous.
Retour au poème. Lyricalement, Xanax. Que se passe-t-il ici ? Un peu de poésie posant dans le coin d’une photographie. Mise aux nues. Une fleur qui s’épanouit sans perversion aucune, cessons les métaphores fortement lourdes de sensations, ruinant la beauté de la figure de Steve. Les mots passent et trépassent dans la conscience, ruinant l’âme et amenant l’être au plus profond de lui-même. Idées reçues, idées perçues, idées monologues. Modelons l’or de la boue pour en faire du verre pilé. Beaudelaire se Rimbeau quand Verlaine sniffe de la laine de vers, luisant l’ambiance lustrée du manchot buvant une coupe de wiskhy, et la ? Quoi encore ? Une musique obsédant la raison. Celle-ci cède en avalant une dernière gorgée de cidre. Si dans trois heures tu n’es pas rentrée, je risque de me laver les pieds dans la terre flottante, purgeant l’intestin de ses pêchés. Mieux qu’un curé, curons la cure, corps aux pieds courant les carences couvertes de rouge, enchaînant de soie le moi du toi qui surmoie le cerveau de la tête au nez. Fin, faim !

Ecriture automatique # 2

L’automate mate l’auto routine de sa sotte existence, bavant et espérant la rencontre d’une errance, plantée dans le cœur des ruines d’Ithaque, là ou les amants se feignent d’un dernier baiser avant de se trancher l’âme. Dans le tunnel de l’amour, seuls les plus nuls ne saignent pas d’une simple estocade dans la hanche droite de leurs émotions tendres et capricieuses, ondulantes sur une table de torture sensuelle, si assassine qu’on se sépare en quatre pour retourner dans le sein originel.
L’horreur plaisante de l’amour rigole avec les astres pour juger de leur destin, calcifiant les être dans une torpeur infinie, libérant la vanité vaniteuse d’une tendre tueuse, usant les âmes, brisant les corps dans une éternelle ronde de déplaisir, fous au point de penser qu’il suffirait d’un signe pour singer le bien être extérieur, celui qu’on prétend palper de mille baiser, quand l’essence même de celui-ci est de s’échapper, utopie d’une réunion de deux sarcasmes.
« Foutaises ! » dirait le sage. Qui peut vanter l’obscène danse macabre du pire et du meilleur ? Qui peut juger l’inexistant ? L’infiniment intouchable, par nature évanescent et fuyant. Fuyant qui le veut, écorchant celui qui en manque et comblant l’autre des baisers qu’on désire.

Dans une étreinte, je meurs, l’instant d’après je vis. Vivre ? Ne me reste-t-il pas à niquer le monde ? Possible… En l’espace d’une imperception se glacent les tristes tropiques de l’inconscient.

Retour de Montagne.

Et une armada de nouveaux textes ! Les voilà en vrac.

vendredi 29 février 2008

"Oh, c'est beau : de l'air !"

Manque d'inspiration flagrant, je dois m'incliner face à la laideur de ce que j'écris. Une semaine à la montagne devrait m'aider.

Bonnes vacances.

jeudi 14 février 2008

Le Cercle des Poêtes Inutiles.

"Oh oui ! Encore !
J'aime quand tu mords !
Hein? Qu'est-ce que c'est?
Mon Dieu ! C'est Mark Tapley !"

Déchéance du Poême.

Depuis quand s'attirent les satyres qui, martyrs,
Isent l'absence de la science qui serpente dans les prés
Sans timents, emprunts de piments, au pire...
Quoi faire? Une rasade de blé fermenté?

Pourquoi cette dichotomie? Hé, toi le vieux sage
Qu'il s'agisse de toi, ou d'un rite de passagers
Vieux et bouffis. Fais? Faux ! Femme ! Ton âge
Est canonique, c'est un fou d'Angers !

Pianotant le cocktail de l'amour,
Une cigogne se frotte aux arbres
Puis s'ébat avec un verbe

Impossible toujours
Dans la barbe
D'Ephèbe...

- Double hommage : l'un a un certain MTesq (puisqu'il faut l'appeler comme ça maintenant), l'autre a Boris Vian.

mardi 12 février 2008

La démesure.

Crois moi, il le faut, brûle tes caramels
Et que de tes plaies suintantes sortent des ailes
Qui t'élèveront jusqu'à la fontanelle
De chocolats gracieux, un peu trop formels.

- Bah en fait, il ne faut pas trop forcer l'inspiration : vu qu'elle n'est pas la, ne postons pas.

jeudi 7 février 2008

Peignoir.

Danse la ronde des chats
Remuant sur les stones.
Miaous de ravissement. Ah !
Ils en deviennent aphone.

Moustaches saisissantes,
Encanaillant les dames,
Le vieux mâle rentre
Et dans ses yeux, la flamme.

Il s'approche d'un autre
Lui souffle au nez
Il perd la cadence

Ce n'est pas de sa faute
Si pour danser
Il y avait des séquences.

mercredi 6 février 2008

Maldita Rouage.

Dans la fureur vagabonde
D'une sauvage étreinte
Je frissonne comme le monde
Qui se sert une absinthe

Dans la fumée de ton désir
Tu caches tes faiblesses
Mais l'ivresse me fait mentir
Quand je regarde tes fesses

Je ne vois pas tes yeux dans le noir
Mais je les imagine blafards.

Qui n'a jamais jeté son fardeau dans les bras d'un ange?
Qui n'a jamais étreint l'éternité qui passe?

Puant de sueur
Frôlant l'apoplexie
Tu me donnes ton coeur
Dans le creux de ton lit

Tu m'agrippes un instant
Perdant ta conscience
Je sens bouillir mon sang
L'animalité rance

J'ai peur de te faire mal
Alors je m'arrête et tu râles

Qui n'a jamais jeté son fardeau dans les bras d'un ange?
Qui n'a jamais étreint l'éternité qui passe?

Dans la chambre saturée
De toutes ces odeurs
Je n'ai pas remarqué
Que tu pleures

- A vrai dire, il faut comprendre ce texte comme très tendre.

mercredi 30 janvier 2008

Soupirs d'été.

Dans la pénombre de la nuit
Ressurgissent mes vieux souvenirs
Une fille au couleurs rubis
Une étoile filante qui éclate de rire

Un parfum de raisin frais
Une lueur rouge dans le ciel
Du tilleul dans ton oreille
Et une saveur plus tendre que le miel

Des instants perdus, que me reste-t-il
A part un rêve fébrile?

Un soupir d'été
Un regard égaré
Un sourire envolé
Du bonheur gravé

Un ange passe
C'est une luciole
Dans les spasmes
D'une rigole

Réminiscence de gens perdus
Connus une semaine, un mois, pas plus.
D'amours avortés, de coeur déchiré
Du plaisir étouffé par le temps passé.

Nostalgie des soupirs
Que l'on perd, faute de mieux
Grisé de souvenirs,
Je me perds dans les cieux...

lundi 14 janvier 2008

Haïku Fonky

Un haïku ne veut
Pas toujours dire grand chose :
Oh ! L'hippopotame !

- Je me devais de mettre ce Haïku écrit en collaboration avec un certain Mark Tapley.

Parfum de Safran.

Assis contre les vagues
Le regard dans tes yeux,
Endormi, dans le vague
On dirait deux boules de feu.

Ils illuminent l'océan
Pendant que le soleil se noie
Au travers des mouvances
Qui remuent devant toi.

Les flammes du crépuscule
Font l'amour aux ondines sauvages
Qui serrent l'éternité dans leurs bras.

Je presse tes seins contre moi,
Nos soupirs de passage
S'évaporent vers la lune.

- Ah, le sexe a la plage...

mardi 8 janvier 2008

Somebody Give Me The Flow.

La garce a engrossé la grace de sa graisse,
Grace à laquelle elle a gracieusement gracié
Les généreux gênants de la peaux de ses fesses
Qui pulpent dans son corps affaissé.

Chirurgeo-dentiplasture et autres conjonctures.
Plasticoïdes dans la place, t'y es pas
Ce tisserand me va à ravures
Dans les rondes qui pissent là bas.

Clash-test de ton cache vulve,
Qui claque dans la clique des orchidées-formées.
Cliquetis qu'il me faudra étendre dans l'ovule

De tes coup de crosse : je les entend crisser.
Dans l'écho de tes crocs de chrome qui craignent
De se faire cramer par les corps qui saignent.

I've got the power !