dimanche 5 avril 2009

Poème torturé.

Ne me regarde pas, n'écorche pas ton bras
Il en est des histoires qui ne finissent pas
Je me saigne le bras, juste pour rien, c'est ça
Le calice de mon sang ruine ton beau trépas.

Le firmament est beau, rouge orangé de sang
Il déchire les astres et ressort en argent
Il pèse sur nos coeurs comme celui des enfants
Qui jouent dans la pénombre, seuls, faibles, en attendant.

Libellules et miracles se disputent ton rang,
Cède leur rien qu'un peu, et ils iront tremblant
Percer a jour ton corps, ton corps de faible femme

Qui s'étend dans les eaux de l'illustre profane
Qui s'écoule et s'égrène dans le grand sablier
Qui sue de l'or massif, qui reluit d'enjambées.