mercredi 2 avril 2008

Transition.

Trop de sublimation tue la sublimation ! La poésie ne se fend pas d'être une simple contemplation du vide. Donc... Passage plein de découvertes lyriques, qui seront tôt ou tard source d'inspiration.

Autrement dit : lecture intensive (pour l'instant, Apollinaire).

Vièle a roue.

Pris dans la contemplation d'une goutte de whisky
Je noie mon cafard, faute de blatte
Mélancolique sans raison claire, je ris
De la béatitude qui me flatte.

Freud donnant le ton, je tape sur le comptoir
Boulevard éternel du "je sais pas c'que j'fous là"
Je pleure, ris, parle, il se fait tard
Mais qu'a-t-on a faire du temps qui n'est plus droit?

Sobriément bourré, l'alcool pleure son corps
Ma chérie, ne t'en fais pas, la vie me transperce
Mais je tiens droit dans les méandres violets

Des néons de la rue, il faut se sentir fort
Pour ne pas sangloter de temps à autres, laisse
La douleur te gagner, et l'euphorie monter.