jeudi 7 février 2008

Peignoir.

Danse la ronde des chats
Remuant sur les stones.
Miaous de ravissement. Ah !
Ils en deviennent aphone.

Moustaches saisissantes,
Encanaillant les dames,
Le vieux mâle rentre
Et dans ses yeux, la flamme.

Il s'approche d'un autre
Lui souffle au nez
Il perd la cadence

Ce n'est pas de sa faute
Si pour danser
Il y avait des séquences.

mercredi 6 février 2008

Maldita Rouage.

Dans la fureur vagabonde
D'une sauvage étreinte
Je frissonne comme le monde
Qui se sert une absinthe

Dans la fumée de ton désir
Tu caches tes faiblesses
Mais l'ivresse me fait mentir
Quand je regarde tes fesses

Je ne vois pas tes yeux dans le noir
Mais je les imagine blafards.

Qui n'a jamais jeté son fardeau dans les bras d'un ange?
Qui n'a jamais étreint l'éternité qui passe?

Puant de sueur
Frôlant l'apoplexie
Tu me donnes ton coeur
Dans le creux de ton lit

Tu m'agrippes un instant
Perdant ta conscience
Je sens bouillir mon sang
L'animalité rance

J'ai peur de te faire mal
Alors je m'arrête et tu râles

Qui n'a jamais jeté son fardeau dans les bras d'un ange?
Qui n'a jamais étreint l'éternité qui passe?

Dans la chambre saturée
De toutes ces odeurs
Je n'ai pas remarqué
Que tu pleures

- A vrai dire, il faut comprendre ce texte comme très tendre.