Dans la fureur vagabonde
D'une sauvage étreinte
Je frissonne comme le monde
Qui se sert une absinthe
Dans la fumée de ton désir
Tu caches tes faiblesses
Mais l'ivresse me fait mentir
Quand je regarde tes fesses
Je ne vois pas tes yeux dans le noir
Mais je les imagine blafards.
Qui n'a jamais jeté son fardeau dans les bras d'un ange?
Qui n'a jamais étreint l'éternité qui passe?
Puant de sueur
Frôlant l'apoplexie
Tu me donnes ton coeur
Dans le creux de ton lit
Tu m'agrippes un instant
Perdant ta conscience
Je sens bouillir mon sang
L'animalité rance
J'ai peur de te faire mal
Alors je m'arrête et tu râles
Qui n'a jamais jeté son fardeau dans les bras d'un ange?
Qui n'a jamais étreint l'éternité qui passe?
Dans la chambre saturée
De toutes ces odeurs
Je n'ai pas remarqué
Que tu pleures
- A vrai dire, il faut comprendre ce texte comme très tendre.
mercredi 6 février 2008
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