jeudi 9 décembre 2010

Le chant du sage

La ferme ondoie, les chevaux hennissent
De ton gros doigt tu montres la plaine
Au loin, on aperçoit des bisons
Touffus, on aimerait se blottir dans leur laine

Le soleil se couche
On dirait que le ciel saigne
Du fond de notre lit, tu touches
Mon corps, suis la ligne de mes veines

Le bleu, le rouge, l'or et le cuivre
Se mêlent dans mon dos
J'observe de côté
Les lignes de ta peau

Les loups hurlent
Les coyotes tremblent
Le feu brûle
Les shamans chantent
L'éternité de la nuit est si belle
Qu'on craint de se perdre en son sein...

... Dilué dans les étoiles.

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