jeudi 9 décembre 2010

Les Fenêtres de Paris

J'allai dans une rue parisienne
Et dans le bleu de ma rêverie
Une fenêtre si serein
Ondée lumineuse de nuit

Qu'y à-t-il après ce néant?
Une sylphide? Une sirène?
Une fantôme d'or et d'argent?
Une éphémère artiste en graine?

Un vieil avare? Plein a craquer
De billets suaves et grotesques
Une vieillarde si fripée
Telle qu'on en voit dans les fresques

Une prostituée bohème
Seule et pauvre dans cette ville
Qui se vend aux gros indigènes
Venus s'encanailler, les vils !

Des amis tristes qui se consolent?
De vieux amants qui s'aiment encore?
Des enfants sages, ou rock n' roll?
Des junkies pleins, des idiots morts?

Ou simplement toi, dans ton lit
Vibrant sous ses caresses, tu jouis
Tu rêves un peu d'une autre vie
Dans l'obscurité de la nuit.

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