jeudi 13 décembre 2007

Origins

Sous l’abîme de lumière
Tu t’étends, petit frère
Frère de sang venu des cendres
Tu cherches à remonter la pente

Mais des globules blancs te retiennent
Trop de fumée, ton voile te freine
Cadavre exquis de mes nuits blanches
Tu flanches…

Un signe passe à l’horizon
Sens interdit…
La poussière d’étoile t’envenime
On se croirait a Nîmes ; hé…

Pourquoi ne pas quitter sa place ?
Relents de lapin, fugaces…
Tache d’encre devant tes cieux
Au moins, pour toi, le monde est bleu…

Le monde est bleu, comme une orange
Range ta détresse, regarde les anges
Passer au loin…
Tout dans ce monde n’a pas une fin

Souffres en silence
Maintenant tu danses
Au creux du rien
Juste de la main…

La main invisible s'élance dans le brouillard
Tu as sommeil, il se fait tard
Vas te coucher dans le lit de la rivière
Pourpre du sang des vipères…

- Pourquoi ce titre? Je ne sais pas.

2 commentaires:

Mark Tapley a dit…

"Au moins, pour toi, le monde est bleu…"

Comme du plastique mon grand.

Gabriel ROUSSEAU a dit…

Héhé, j'avais pas fais gaffe (je l'ai écrit y'a longtemps).

Comme quoi les grands esprits se rencontrent :)

Tu as recu ma démo?