Cinq ans, cinq années déjà
A maculer ton corps du sang de mes doigts,
Parcourant le métal de ton cou
Le bois de ta tête, jusqu'a en devenir saoul.
Ongles arrachés, mains éplorées
A sortir de ton être des sons désespérés,
Des hurlements de joie, de folie et d'ivresse
Qui chaque soir me hantaient de caresses.
La pluie, le sable, la salive et la haine
Toutes ces expressions intimes
Qui jaillissent de la peine
Du plus haut de la cîme
Des montagnes enneigées.
Repose en paix, amante décapitée.
-Cinq années passées avec la plus belle des femmes : celle qui a six cordes.
vendredi 14 décembre 2007
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1 commentaire:
C'est toujours vraiment très beau ce que tu écris...
(par contre, trois adverbes acollés comme ça, c'est pas beau...)
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