lundi 13 décembre 2010

Retour d'Albion.

Londres au loin.
Comme un diamant scintillant de mil' écailles.
Ecailles du serpent glouton qui dévore les miles et me ramène à Paris, ce chien fumant, ces murs, ses odeurs.
Retour à la maison.
Sons, charmes, musique.
Retour aux effractions intimes, paix intérieure, sentiment de toute puissance. Divagation dans le noir des fenêtres. Femmes nues, oh oui. Pourquoi pas?
Charmes autres : Paris, Sidney.
London's charming
London's drinking.
Une famille (des indiens?) joue aux cartes. Une vieille dinde bouquine. Un couple (jolie fille, joli mec) papillonne.
Ah, la grâce de l'amour !
Ces hormones en folie qui se sentent d'ici. Un petit instant, le train tremble, s'arrête. Incompréhension, passivité.
Eclats lumineux dehors. Phare de voiture roulant vers l'enfer.
Dans l'ombre se cachent les éphémères sylphides de la poésie. Je les sens. Bonsoir, câlins atmosphériques ! Bonsoir, dryades charmantes !
Bonsoir à vous, petits monstres exécrables qui tuent l'attente en ennuyant les poètes ennuyeux qui ennuient les autres en les inondant de maux.

Bon soir.

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