lundi 13 décembre 2010

Trains.

Une gare, la nuit. Je me sens las d'une journée trop remplie, trop froide. Je vois la nuit défiler par la fenêtre, jungle urbaine, conurbations dans l'atmosphère, néons bleus, violets, rouges, jaunes.

Des pièces dans l'infini noir de la nuit citadine. Nous sommes quelques millions dans Paris, pourtant, en rentrant chez soi dans le wagon qui revient à St Nom la Bretèche, on se sent seul. Pas une solitude triste, pas forcément. Heureuse? Trop simple. Solitude seule. La marée des pensées, demis rêves éphémères dans l'espace-temps, se forme et ondule son joli cul autour de moi.

Les carlingues, vieilles voitures pourries, attendent le matin pour se faire monter par leur proprio qui va au boulot. Un boulot toujours ingrat parce qu'il prendra toujours trop de temps. Il en faut pour s'aimer, vous savez.

Des visages, techniques peintes sur des façades de plomb. Des images, du bleu, des sourires, des mamas Blacks et des guitares.

- Des mirages : une fille, quelque part.

- Des sauvages : partout.

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